ON NE PENSE QU'A CA
Ca y est, on sait tout - ou presque - de l'amour. Qu'il existe un gène de la fidélité et une hormone de l'attachement. Qu'une femme est plus désirable pendant l'ovulation. Que l'être humain, comme l'oiseau chanteur, est socialement monogame mais par nature polygame. Que l'amour dans un couple s'autoalimente par la grâce des neurones miroirs: "si tu m'aimes, je t'aime". Et que, si notre enfance détermine en partie notre vie amoureuse adulte, nos gènes sont aussi responsables de notre tempérament sexuel. Quoi d'autre encore? Que l'organe sexuel majeur est le cerveau, lieu de toutes les débauches et fournisseur infatigable de dopamine, cette molécule du plaisir, du désir et de la motivation, neuromédiateur fondamental de l'aventure amoureuse. Résultat: nous sommes tous des love addicts, des dépendants affectifs. Spécialistes, les auteurs ont croisé les données les plus récentes issues de disciplines aussi variées que l'éthologie
Professeur de psychiatrie et d'addictologie, le Pr Michel Reynaud a publié une vingtaine d'ouvrages spécialisés et grand public, dont L'Amour est une drogue douce... en général